I Am Alicia est le premier album d’Alicia Walter qui a débuté en tant que leader du groupe art-rock de Chicago, Oshwa. C’est aussi un récit autobiographique audacieux sur la découverte de soi qui invite l’auditeur à interroger sa propre histoire, une bande-son qui aide à surmonter les obstacles de la vie quand on manque de soutien. Embrassant des influences allant du jazz et des standards de la musique américaine au hip-hop et à la new wave, Alicia Walter crée son propre genre musical, une pop éclectique et intrépide qui ouvre la voie vers l’acceptation et l’amour. Son approche de la production passe par une surabondance d’arrangements allant du pôle électronique au pôle orchestral en utilisant tout ce que l’on peut imaginer entre les deux, de la talk box aux claquettes. Connue pour sa « voix quasi cosmique » (WIRED) et un « songwriting bien unique » (Consequence of Sound), Alicia nous invite dans son univers. Inspiré par une vie en perpétuel mouvement et né d’une passion incessante pour la création, I Am Alicia, met en pratique sa mythologie personnelle d’une part et appelle à se libérer et la rejoindre dans son odyssée d’autre part. L’album s’est développé pendant une période de changement intense pour l’artiste, lorsqu’elle a déménagé de Chicago à New York en 2016, où la seule constante était le temps passé avec elle-même. Alicia Walter voit cette collection de 10 titres comme « le voyage d’un héros à travers l’inconscient, conduit par mon désir d’expérimenter qui je suis et ce que je fais de la vie. » Dès le début du morceau d’ouverture “Prelude”, sa voix puissante capture sa soif d’expériences et de compréhension. Alors qu’une voix manipulée se retrouve coincée dans une boucle, elle chante à quoi pourrait ressembler le fait de se décharger des croyances limitantes qui s’accumulent au fil du temps. Guidée par une force d’un autre monde, elle s’est imposée une date limite pour terminer ce qui allait devenir son premier album solo. Frôlant le burn out deux semaines avant de terminer l’album, Alicia a rencontré le producteur et ingénieur du son Devin Greewood (Sufjan Stevens, Steve Reich, Norah Jones), un rappel que le voyage est aussi important, sinon plus, que la destination. Ensemble, ils ont retravaillé l’album pendant une année complète dans le studio The Honey Jar de Devin à Brooklyn, testant la gamme et la texture de sa voix tout en magnifiant la résonance émotionnelle au cœur de chaque chanson grâce à des prises supplémentaires. Le résultat est un château de cartes musical délicatement équilibré, transcendant les genres et montrant ce qui peut se passer quand un artiste suit son instinct. Ce que Walter considère comme de nouveaux ‘personnages’ – des parties d’elle-même qu’elle a découvertes et rencontrées sur le chemin de I Am Alicia – sont incarnés dans les morceaux de l’album qui explore les thèmes de l’attente, de l’identité et de l’égo, à travers une variété de sons et d’attitudes !