Bisola Olungbenga n’avait que neuf ans lorsqu’elle a commencé à écrire de la musique. Encouragée par sa mère qui jouait du piano, elle rentrait de l’école et rivalisait avec sa sœur, imaginant des couplets et des refrains en échange de bonbons. Depuis, Olungbenga est devenue Aunty Razor, l’une des artistes émergentes les plus dynamiques du Nigeria – une innovatrice multigenre qui mélange le hip-hop, l’afrobeat, le R&B et les sons expérimentaux dans un portrait énergique du Lagos contemporain. Viral Wreckage est son premier album et fait suite au succès de son hymne de rue viral de 2021 “Kuku Corona”. Cette fois-ci, elle a réuni une ribambelle de producteurs pour l’aider à concrétiser sa vision : La chanteuse, guitariste et productrice congolaise Titi Bakorta, le jeune producteur ougandais I Gee, le vétéran japonais Scotch Rolex, le producteur de baile funk de São Paulo DJ Cris Fontedofunk, le beatmaker français Debmaster, le chanteur et producteur nigérian Slimcase et le futuriste avant-pop kényan Kabeaushé. Les rimes de Rayzor se fondent en un avant-R&B rafraîchissant qui s’éloigne du courant dominant sans pour autant perdre de sa qualité de chant contagieux. Et c’est la clé pour comprendre Viral Wreckage : Olungbenga est capable d’être éclectique tout en restant concentrée, apportant des sons d’un vaste monde d’innovations musicales sans sacrifier son identité nigériane. C’est un album d’une créativité livrée presque sans effort, et qui vient directement du cœur d’une artiste qui mériterait largement une plus grande audience.
- Stuttrap
- Doko feat Slimcase
- Nina
- Bounce
- Never
- Fall Back feat Titi Bakorta
- Tobava
- Melodious Monk
- You Not Worthy Of My Love
- Tonedo
- Murder
- Sise feat Titi Bakorta