Le cinquième album de l’auteure compositrice, interprète et activiste sahraouie Aziza Brahim, Mawja (“vague” en arabe Hassaniya) et le quatrième pour Glitterbeat, est façonné à partir d’une palette de base simple mais puissante. Les percussions sahariennes et ibériques se mêlent aux guitares majestueuses et aux basses chaudes et enveloppantes. Coproduit par Aziza et son collaborateur de longue date Guillem Aguilar, sur le plan sonore Mawja ressemble plus à son premier album acclamé, le gracieux Soutak (2014). Cela dit, on retrouve ici un éclectisme confiant, une vision expansive qui inclut même un motif de batterie inspiré par The Clash. Il est coloré par ses propres voyages, sa diaspora personnelle et la musique qu’elle entendait sortir du transistor lorsqu’elle était enfant. La voix d’Aziza, comme toujours, est une source d’émotions profondes et résonnantes. Mawja est un album qui passe d’un état d’esprit à l’autre, du cliquetis bruyant de “Metal, Madera” à sa réimagination de “Marhabna 2.1”, une chanson qui figurait sur son premier album, en passant par “Duaa” et “Ljaima Likbira”, les élégies tendres et affectueuses d’Aziza pour sa grand-mère.

  1. Bein trab u lihjar
  2. Thajliba
  3. Duaa
  4. Marhabna 2.1
  5. Bubisher
  6. Ljaima likbira
  7. Mawja
  8. Metal madera
  9. Haiyu ya zuwar
  10. Fuadi

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