Julien Barbagallo est un explorateur de longue date des confins de la pop française, exilé depuis quelques années en Australie notamment parce qu’il tient la batterie dans l’institution Tame Impala. Barbagallo profite de son isolement linguistique pour libérer sa langue, le mot, l’idée, et reconnecter avec son histoire et ses racines. Barbagallo fait feu des mots et accents de sa langue maternelle (le français singulier de son Albi natal) et embrasse d’un seul geste jusqu’aux recoins les plus complexes de son identité, en se débarrassant des formules toutes faites de la pop. Initié à la musique par un père tapageur et quelques onomatopées, arrivé aux percussions puis à la batterie à l’école de musique d’Albi, Julien s’est dirigé dès qu’il a pu vers le rock progressif de Genesis puis l’indie pop de Flaming Lips ou Super Furry Animals. Son premier grand groupe mélange peu ou prou les deux et vous le connaissez si vous aimez la musique française qui ose encore chercher : il s’appelle Aquaserge. En parallèle, Barbagallo a joué pour Bertrand Burgalat, Tahiti 80, et sa rencontre avec Tame Impala a tout changé. Sans voler en éclats, Aquaserge a dû se repenser avec l’éloignement de son troisième pilier, sans jamais couper les liens. Et sans sa famille, Barbagallo s’est réinventé. Présenté comme son quatrième album après Amor de Lonh (2015), Grand Chien (2016) et Danse dans les Ailleurs (2018), la réunion de ces deux derniers ‘formats courts’ Tarabust et Les Grands Brûlés à paraître pour la première fois en physique, en vinyle exclusivement.

  • A
  1. Regarde
  2. Debout
  3. Ouverture
  4. Amour
  • B
  1. La paix
  2. Ne me réveillez pas
  3. Amara terra mia
  4. Michael
  5. Ma falaise

Poids 0.46 kg
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