Reverend Peyton’s Big Damn Band s’est forgé une solide réputation mais le chemin aura été long et difficile. Après 12 ans à jouer près de 300 concerts par an, le groupe est désormais aux premières loges du blues country. Rev. Peyton délivre un jeu de guitare pyrotechnique à l’ancienne, jouant simultanément la basse au pousse et le lead avec les autres doigts, et slidant à tout va. Son Big Damn Band est certainement le plus petit du genre puisque l’on y trouve seulement sa femme ‘Washboard’ Breezy Peyton qui exprime toutes les nuances percussives de la Nouvelle Orléans sur sa planche à laver et le batteur Max Senteney qui conduit la locomotive rythmique. Ensemble ils jouent un blues country sauvage qui doit autant à ZZ Top qu’à Bukka White. Leur nouvel album, Poor Until Payday, est le deuxième pour Family Owned Records, leur propre label. Ils voulaient un son aussi live et électrique qu’à la belle époque des 45T blues de Chess, Stax et Sun Records. Le révérend joue sur sa précieuse National steel resonator customisée, une Harmony Archtop de 1949, une Supro Dual Tone de 1954 et une Kay Speed Demon de 1955 pour restaurer la chaleur et les craquements habituellement éliminés par la compression moderne. Le résultat est un album direct et expressif qui ne demande qu’à être joué très fort.
  1. You Can’t Steal My Shine
  2. Dirty Swerve
  3. Poor Until Payday
  4. So Good
  5. Church Clothes
  6. Get the Family Together
  7. Me and the Devil
  8. Frenchmen Street
  9. I Suffer, I Get Tougher
  10. It Is or It Ain’t

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