Comme les branches tentaculaires d’un magnolia bien enraciné, le deuxième album de Caleb Elliott, Weed, Wine & Time, est la beauté et le cran personnifiés. Dès la première piste, Elliott expose une thèse d’espoir et de guérison qui se poursuit tout au long de l’album. Sur Weed, Wine & Time, il y a des chansons qui ont commencé il y a plus de dix ans à Lafayette, en Louisiane, et qui sont élégamment tissées avec des airs plus récents créés à Florence, en Alabama. Le résultat est un disque d’une grandeur qui défie le genre et qui retrace la croissance personnelle d’Elliott au fil des années de sa vie. Des veines de country de JJ Cale, le soul-jazz de Michael Kiwanuka et la fragilité lyrique de Sufjan Stevens s’entrecroisent dans l’album. D’une piste à l’autre, Elliott peint avec assurance toute la gamme des émotions. Entre joie, chagrin, expertise et intemporalité, Weed, Wine & Time est un véritable gombo de grande musique. C’est un plat sonore soigneusement préparé avec affection et servi avec l’intention d’émouvoir et de plaire, vous suppliant de goûter et de voir, ce qui est approprié quand on sait que Elliott, originaire de Louisiane, croit qu’il n’existe rien de mieux pour exprimer son amour que de préparer un gumbo.

  1. Sweeter Paradigm
  2. Sister
  3. Weed, Wine & Time
  4. Isolation
  5. Any Way The Wind Blows
  6. Broad Daylight
  7. Warships
  8. No Telling
  9. Union of Strangers
  10. FUBC
  11. Blue
Format

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