En 7 années d’existence, un EP et trois albums, les toulousains de Cathedrale ont peu à peu aiguisé leur formule : rythmiques millimétrées, voix frondeuses et guitares acérées au service d’une musique post-quelque chose, plus proto que punk, aussi power que pop, toujours dans le rouge. Ils sortent à présent leur quatrième album, Words/Silence. Fort d’une expérience de tournées à travers l’Europe aux côtés de groupes comme Thee Oh Sees, Frustration, Rendez-vous, ou Uranium Club, la formation toulousaine s’est construit une solide réputation sur scène au fil des ans. Au départ du guitariste Robin Tubert, le groupe fait le choix d’étoffer son line-up pour passer un nouveau cap dans l’ampleur et l’incandescence déployées en concert. Robin est remplacé par le guitariste Pablo Acedo et le claviériste/guitariste Thomas Pradier rejoint le groupe, qui devient désormais un quintet. Cette nouvelle formation étendue influence l’écriture du quatrième album du groupe, ses compositeurs Jules Maison (guitare/chant) et Félix Paineau (basse/chant) s’attelant à l’écriture des nouveaux titres avec l’idée de pouvoir proposer sur scène comme sur disque des arrangements enrichis et un son plus dense. Ils enregistrent avec le producteur Syd Kemp (Ulrika Spacek) dans son Haha Sound Studio de Londres. Le mastering est assuré par Jason Mitchell. En abordant les thèmes de l’insomnie, du changement, de l’ennui ou de la séparation, Words/Silence dévoile une facette plus introspective du groupe, que l’on retrouve également dans la pochette.

  1. Shallow
  2. Maybe Tomorrow
  3. Manipulate
  4. Ha Ha Ha
  5. Glitters
  6. Days In The Overground
  7. Hostage Taking
  8. An Alibi
  9. Blah Blah Blah
  10. Blood On My Knees
  11. Innit
  12. Silent Castle

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