Pretty Years, le très ambitieux quatrième album de Cymbals Eat Guitars, sorti en 2016, est sans conteste un album des plus énigmatiques sur le plan sonore et des plus gratifiants pour le groupe. Le rock cacophonique des guitares et la propulsion innée qui les caractérisent sont toujours aussi abondants, mais ils sont renforcés par des lignes de synthé et de clavier rauques, ainsi que par une performance extemporanée du saxophone, qui enrichissent alors qu’elles pourraient facilement encombrer ces chansons. L’album regorge de moments électrisants et de flashs qui démontrent l’étrange capacité de D’Agostino à transformer les détails en profondeur. Pretty Years est une montagne russe, tant au niveau des paroles que du son, qui reflète ce que c’est que d’être en vie et dans l’instant présent. Mais en fin de compte, c’est un album qui saisit avec acuité la magie et la perte qui accompagnent la vie, et qui laisse entendre que ces “jolies années” peuvent en présager de plus jolies encore à l’avenir.
- Finally
- Have a Heart
- Wish
- Close
- Dancing Days
- 4th of July, Philadelphia (SANDY)
- Beam
- Mallwalking
- WELL
- Shrine
