Bien que son voyage sur ce plan terrestre l’ait mené de son Alaska natal à l’Utah, en passant par le Québec, Portland, jusqu’à Hawaï où il a sa résidence actuelle (pour les cinq prochaines minutes au moins), Gus Englehorn est en fin de compte un citoyen de la planète Gus, un univers étrange créé par une collision entre une beauté sereine et un chaos apocalyptique, peuplé de héros folkloriques, de personnages effrayants et d’insectes surdimensionnés. Auteur-compositeur-interprète indie-rock acclamé par la critique, il a passé une grande partie de sa vie comme snowboarder professionnel, mais a toujours rêvé d’écrire des chansons. Accompagné de sa femme Estée Preda, sa principale collaboratrice avec laquelle il produit ses albums et crée des vidéos musicales, son approche est viscérale, subconsciente et, à l’instar de sa carrière de snowboarder, elle prend des risques et ne s’embarrasse pas de scrupules. The Hornbook transmute comme par magie toute l’histoire du rock ‘n’ roll du XXe siècle – les vieux tubes des années 50, le garage des années 60, la flamboyance du glam des années 70, la transgression de l’indie des années 80, la bizarrerie du lo-fi des années 90 – en une transmission extraterrestre venue du futur. The Hornbook a été écrit en grande partie à Maui, mais enregistré à Montréal avec le producteur Mark Lawson. Pour les fans de The Unicorns.

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