Inter Arma font honneur à leur passé sur Garbers Days Revisited, un nouvel album composé de reprises, enregistré entre deux tournées dans le cadre de la sortie de Sulphur English en 2019. L’album, qui porte le nom de la salle de répétition du groupe, a été enregistré une fois de plus chez Dark Art Audio à Madison (Tennessee). Inter Arma révèle son large éventail d’influences, avec des reprises allant de Nine Inch Nails à Prince, en passant par Cro-Mags, Neil Young et bien d’autres. Garbers Days Revisited donne à Inter Arma l’occasion de redéfinir les aspects même de la musique qui les a inspirés et influencés dès leurs débuts. Hunter Thompson écrivait des pages d’Ernest Hemingway sur sa machine à écrire « juste pour savoir ce que ça faisait d’écrire de cette façon », commente le batteur T.J. Childers. On peut en dire autant de quiconque apprend une super reprise : il y a beaucoup à déduire des informations qu’on y trouve. Le fait de les apprendre peut mener à des idées musicales nouvelles et inspirantes. L’inspiration d’Inter Arma peut en effet être ressentie tout au long des 8 morceaux de l’album. De l’intro mélancolique et parlée menant à la reprise explosive et lourde en riffs du classique “Southern Man” de Neil Young, à l’approche métallique assez noire de “The Girl Who Lives On Heaven Hill” de Hüsker Dü, chaque chanson de Garbers Days Revisited saisit les sons qui font d’Inter Arma l’un des groupes les plus uniques et créatifs de la scène métal contemporaine. Childers admet que les reprises font partie intégrante d’Inter Arma depuis ses débuts et certaines de ces chansons sont tout à fait dans la lignée du groupe, tandis que d’autres sont un peu plus… obscures.
- Scarecrow (Ministry cover)
- Southern Man (Neil Young cover)
- Hard Times (Cro-Mags cover)
- March of the Pigs (Nine Inch Nails cover)
- The Girl Who Lives on Heaven Hill (Hüsker Dü cover)
- In League With Satan (Venom cover)
- Runnin’ Down a Dream (Tom Petty & The Heartbreakers cover)
- Purple Rain (Prince cover)