Le nouvel album de Kishi Bashi, Kantos, est une œuvre d’une exquise dualité : un album festif sur la fin éventuelle de l’humanité telle que nous la connaissons, à la fois profondément troublant et sublimement joyeux. S’éloignant du folk symphonique de son album Omoiyari de 2019, encensé par la critique, le cinquième album studio de l’auteur-compositeur-interprète et producteur né à Seattle embrasse tout, du jazz brésilien au funk des années 70, en passant par le rock orchestral et la city pop (un genre japonais qui a atteint son apogée au milieu des années 80). Nourri par un mélange tout aussi kaléidoscopique d’inspirations – la série culte de romans de science-fiction Hyperion Cantos, les écrits du philosophe Emmanuel Kant, un voyage révélateur dans des ruines antiques sur l’île de Crète – Kantos sert finalement d’exaltation débridée de l’esprit humain et de toutes ses folles complexités. Pour les fans d’ELO, Shintaro Sakamoto, Vampire Weekend, Sufjan Stevens, Alex G, Mitski, Sylvan Esso, Steely Dan, of Montreal, Regina Spector, Fleet Foxes, Hot Chip, The Flaming Lips, Alex Cameron, Andrew Bird, Local Natives.
- Violin Akai
- Chiba Funk
- Late Night Comic
- Colorful State
- Escape from Knossos
- Icarus IV
- Hollywood Intermission
- Lilliputian Chop
- Analógico Brasil
- Make Believe
- Call It Off
- Tokyo Love Story (Love Story Wa Totsuzen Ni)