Le multi-instrumentiste, auteur-compositeur et producteur Mitch Davis se lance en solo avec son premier album The Haunt, un tour de force au regard du résultat sachant qu’il a écrit toutes les chansons, joué tous les instruments, et enregistré l’ensemble dans son home studio pendant le confinement de 2020 en grande partie sur du matériel qu’il a lui-même construit. Mitch Davis est un pilier de la vive scène musicale de Montréal, avec un bagage musical qui va des groupes rock (Faith Healer) à l’avant-garde (Black Space d’Elle Barbara) en passant par le jazz et le hip-hop (Cadence Weapon). The Haunt est une synthèse de ses nombreux intérêts musicaux, qui remontent à son enfance, lorsqu’il jouait de la batterie dans la chorale de l’église et du saxophone dans la fanfare de son école (il joue des deux sur The Haunt.) Bien qu’il n’ait jamais eu de formation musicale formelle, il ne se souvient pas d’une époque où la musique ne faisait pas partie de sa vie. Il avait toujours espéré pouvoir trouver un moyen de tout mélanger et de s’en sortir en mélangeant plusieurs genres en même temps, car il n’aime pas s’attarder sur un son en particulier. Malgré tout le travail effectué en coulisses, rien dans The Haunt ne semble surchargé. C’est un album enjoué et optimiste qui s’inscrit dans l’esprit de la pop des années 70 qu’il apprécie pour son équilibre entre musicalité et efficacité, complexité et brièveté. Ce sont des chansons composées, stratifiées, faites avec soin, mais aussi faites pour vous faire sourire. Le résultat est une affirmation de soi unique débordante de couleur et d’optimisme, même si elle traite de thèmes universels comme l’introspection et la solitude – un disque qui ne pouvait être fait que par Mitch Davis.

  1. In the Morning
  2. Bear the Cold
  3. Let it Die
  4. Left Inside
  5. The Fall
  6. What You Say
  7. Hope That
  8. My City Life
  9. Idle Days
  10. The Haunt
Poids 0.46 kg
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