Écrit et enregistré au milieu d’une période vertigineuse où presque tout ce qui concernait la façon dont le groupe vivait et travaillait a été bouleversé, The Garden est une œuvre d’espoir implacable. Les chansons sont profondément vulnérables, et les performances sont chaleureuses et aérées, rappelant absolument tout, d’Andy Shauf et Cass McCombs à Beck et Tame Impala, avec une attitude détendue qui cache le travail émotionnel profond qui les sous-tend. Motel Radio a rapidement fait parler d’eux dans leur ville d’adoption, la Nouvelle-Orléans, grâce à la force de leur premier EP de 2015, Days & Nights, qui leur a permis de décrocher des dates avec des artistes tels que Kurt Vile et Drive-By Truckers, en plus d’avoir des places dans des festivals tels que Firefly et Jazz Fest. Le groupe a enchaîné avec Desert Surf Films en 2016, qui a reçu un accueil tout aussi favorable, et avec son premier album, Siesta Del Sol, en 2019, parcourant le pays en long, en large et en travers, à mesure qu’il développait son public dévoué, soir après soir. Depuis lors, le groupe s’était fixé pour objectif de devenir plus autonome et d’apprendre à enregistrer par lui-même, et quand est venu le moment de mettre The Garden en boîte, ils ont plongé tête baissée, réalisant la moitié de la collection dans un vieux camp de pêche au sud de la Nouvelle-Orléans avec l’aide de l’ingénieur Ross Farbe (Video Age, Esther Rose) et l’autre moitié entièrement à distance en se chargeant eux-mêmes de l’enregistrement. Sur The Garden, ils ont réalisé qu’il n’y a pas de jardin plus agréable que celui que l’on cultive soi-même..

 

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