Il n’est pas rare de fonder un groupe à la fac, un groupe aux racines fortes formé à l’apogée de sa vie, lorsque que l’on a son propre art et à ce que tout cela signifie. Puis on grandit. On se marie, on trouve un vrai travail, la vie entrave l’art. Mais la structure du groupe est solide, et parfois il survit. Quilt a survécu. Paru en 2011, ce premier album éponyme a été produit et conçu par Jesse Gallagher d’Apollo Sunshine. À certains moments, quand les trois membres chantent, c’est une véritable révélation, cependant la vraie clé de l’album réside dans la liberté totale des membres avec leur musique. Chacune de ces chansons est le résultat d’un interminable jam laissant les morceaux prendre forme organiquement jusqu’à ce qu’ils soient cohérents dans des chansons qui valent la peine d’être approfondies. C’est à la fois calmant et saisissant, le son d’un groupe qui trouve son équilibre alors même qu’il franchit subtilement les frontières musicales, si subtilement qu’il est presque imperceptible.

  1. Young Gold
  2. Cowboys In the Void
  3. Children of Light
  4. Penobska Oakwalk
  5. Rabid Love
  6. Milo
  7. Utopian Canyon
  8. Lost & lewd
  9. The Silver Stairs of Ketchikan
  10. Gome Home
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