Les moments de création effrénée se manifestent souvent de manière plutôt excentrique, que ce soit en un moment eureka soudain, ou en un état de rédaction continue qui prend forme lorsque l’écrivain et son stylo sont en harmonie. Mais qu’en est-il du lien entre les musiciens électroniques et l’équipement qui les entoure ? Dans le cas de Robert Babicz, les sons issus de cette relation se métamorphosent en formes et couleurs et les fréquences sonores deviennent visibles. Ceci est dû au phénomène neurologique rare de synesthésie dont l’artiste est atteint. Mis en lumière par le huitième album de Robert Babicz, Utopia, ce processus créatif inhérent a abouti à un ensemble d’œuvres, chacunes incarnant ses propres expériences personnelles, le tout formant la bande-son de sa vie illustrant à la fois des moments de joie et de détresse. Les souvenirs appréciés contrastent avec ceux endurés, entrelacés dans une tapisserie d’expressions musicales résumant une histoire humaine à laquelle nous pouvons tous nous rapporter. L’album sort chez Systematic, label de Marc Romboy. Le projet aborde certains des défis fondamentaux de la société, dont le plus notable est notre recherche du monde idéal. Le plus frappant est peut-être l’affirmation de Robert selon laquelle l’utopie que nous recherchons n’est en fait pas une destination; mais plutôt un voyage. Il nous amène à évaluer de manière introspective la notion selon laquelle pour trouver un monde meilleur où vivre, nous devons le créer nous-mêmes chaque jour.

  1. Childhood
  2. Heartstone
  3. Heroes
  4. Hotel Kalimba
  5. Sonntag (Album Version)
  6. Come Down (With Zera)
  7. Super Cactus
  8. Sin (Album Version)
  9. No One Else (With Zera)
  10. Climax
  11. Garden Of Souls
  12. Infinity Inside (With Alice Rose)
  13. Utopia
Format

,