Pour Cassels, la musique est une question d’authenticité. C’est le travail de deux frères, Loz et Jim Beck, qui ont joué de la musique ensemble bien avant que leurs voix ne muent, et cet entraînement a porté ses fruits. Leur style direct et stimulant, tant dans la mélodie que dans les paroles, leur donne une originalité qui ne pourrait jamais être imitée. Ensemble, ils incarnent l’esprit du punk, même si leur son dépasse les frontières du genre. Il est rare de trouver un groupe qui ne se ressemble qu’à lui-même – surtout un qui n’a que deux instruments – mais Cassels en fait bien partie. « J’espère qu’on prendra notre cynisme pour du lyrisme », ironise Jim Beck, le moteur du duo, sur leur précédent single “The Weight”, mais dans son esprit, le cynisme se confond avec le réalisme. Il vient renforcer ce que Cassels représente. Leurs sons bruyants, nerveux et parfois délibérément discordants équilibrent l’apathie et la colère, et à travers elle, canalisent la voix d’une génération. Les Cassels sont antagonistes et audacieux, mais surtout, ils défient la norme, tant sur le plan musical que dans leurs paroles. Leur premier album sorti en octobre 2017, Epithet, était produit par Rocky Reilly (And So I Watch You From Afar, Adebisi Shank) qui a su capturer toutes les subtilités du duo dans leur son le plus poussé à ce jour. Au cours des deux dernières années, ils ont également joué avec des groupes tels que Idles, Car Seat Headrest, Ho99o9, Eagulls, Bo Ningen et Slaves. Mais si vous ne connaissez pas encore Cassels, alors The Perfect Ending est un parfait début. 

Face A

  1. A Snowflake in Winter
  2. All the St John’s Wort in the World
  3. Mink Skin Coat
  4. Melting Butter
  5. In the Zoo They Feed Him Nuts

 

Face B

  1. The Perfect Ending
  2. The Leaking Ark
  3. The Queue at the Chemists
  4. The Woman in the Moon
Poids 0.46 kg
Format