Conçu au Mexique dans les années 80 et débarqué en Californie dans le ventre de sa mère, Rudy de Anda livre avec son premier disque solo une lettre d’amour à la longue lignée historique de la musique rock ‘n roll qu’il interprète avec une approche multiculturelle. Sa capacité à s’adapter et à passer d’une ville et d’une culture à l’autre explique en partie un son volontairement difficile à classer, à la fois familier et nouveau. Depuis 2005, de Anda a joué des milliers de concerts avec différents projets musicaux, mais avec Tender Epoch, le premier album enregistré sous son propre nom, il a clairement trouvé sa propre voix avec une multitude d’histoires à mettre en avant. C’est de la pop délicieusement travaillée, avec des messages universels sur les thèmes du chagrin et de la perte qui semblent toujours appropriés, notamment lorsqu’ils sont joués en roulant à toute allure sur l’autoroute sous le soleil du littoral. De Anda aime avant tout laisser les gens deviner : de la pochette de l’album aux multiples textures sonores, Tender Epoch est ambigu quelle que soit l’époque, la complicité parfaite entre l’ancien et le nouveau témoigne de ses connaissances musicales, allant des grands noms de la musique aux contemporains influents. Se frayant son propre chemin à travers un périple sauvage qui ne semble pas vouloir s’arrêter, de Anda refuse de se poser ou de se reposer, préférant produire un disque déjà classique, qui sera certainement une référence pour l’écriture de chansons à venir.
- The Mirror
- Los Canarios
- Me Revulco En Tus Arenas
- Tender Epoch
- Espume
- Cariño
- It Didn’t Have To Happen
- Helado
- Tres Boletos
- No Me Cruces
- Cavallet Del Mar
- I’m Still At The Bar
- Abrasive
