Emerald Sea, le troisième album du projet audiovisuel new-yorkais Sound of Ceres raconte comment l’univers apprend à se connaître. Avec des passages orchestraux ambitieux, il constitue la base de futures performances scéniques où la sphère visuelle est également d’importance. Dans ses intentions oniriques, il pourrait aussi être la bande sonore d’un film musical oublié depuis longtemps. Écrit en trois actes, Emerald Sea suit deux divinités qui s’entraînent l’une l’autre aux confins de l’expérience. Il y a l’Univers, tout ce qui existe, interprété par Marina Abramović, artiste performeuse du courant de l’art corporel. Et il y a Vénus, transformatrice de matière et avatar de l’amour, chantée par Karen Hover (alias k). À travers une suite de chansons inspirées de l’exotica de Les Baxter, du ballet Daphnis et Chloé de Maurice Ravel ou de l’œuvre Les Planètes de Gustav Holst, Emerald Sea est une étude de l’intimité à l’échelle à la fois interpersonnelle et cosmologique. Dans le cadre le plus large, l’univers débute, grandit et se termine. Dans le cadre le plus proche, deux personnes se rencontrent, se rapprochent, puis se séparent. Ces histoires sont deux vues de la même fractale. Actuellement, Sound of Ceres est composé de Derrick Bozich, auteur-compositeur, harpiste et flûtiste ; Jacob Graham, synthétiseur, costumier et concepteur lumière ; K Hover, chanteuse et parolière, costumière et chorégraphe ; Ryan Hover, auteur-compositeur et producteur. Ils ont enregistré Emerald Sea en collaboration avec Jon Sonneberg au studio Ka-Boom dans l’Ohio. Il a été mixé par Nicholas Principe et mastérisé par Kramer. L’histoire de l’album est une allégorie de l’émergence de l’esprit à partir de la matière de l’univers, et de son déclin éventuel, avec un retour aux sources.

  1. The Tower
  2. 2nd Star Shroud
  3. Sunray Venus
  4. The Glare
  5. Arm of Golden Flame
  6. Deeper Surround
  7. Enchanter
  8. Handlion’s Palace
  9. The Fawn
  10. Silent Singer
Format

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