Si en 2018 Tim Presley collaborait avec Cate Le Bon pour le second album de Drinks et avec Ty Segall pour l’album Joy, 2019 marque ses retrouvailles avec lui même ! Tim Presley fusionne en effet avec White Fence le temps d’un nouvel album solo intitulé I Have to Feed Larry’s Hawk. Tim a commencé à écrire les chansons de cet album dans le petit village rural de Staveley qui se trouve dans la région des lacs au nord de l’Angleterre. Il  a passé l’hiver là-bas, où les paysages sont beaux et sereins, en compagnie de Cate Le Bon. Alors qu’elle apprenait à dessiner et construire des meubles en bois, lui composait sur le piano de cette dernière. De retour à San Francisco où il habite depuis qu’il a quitté les tentations de Los Angeles, Tim a enregistré avec le talentueux Jeremy Harris dans un studio du quartier Dogpatch appartenant à Paul Butler du groupe anglais The Bees. C’est Jeremy qui joue les parties piano, la plupart des batteries et enregistre le tout. Natif de San Francisco, Dylan Hadley joue de la batterie sur deux morceaux alors que le gallois H. Hawkline contribue à la guitare et au chant sur le morceau “Phone”. Dans un rêve Johnny Thunders a demandé à Tim de rester simple et sincère avec cet album, et accessoirement il voulait savoir pourquoi les dauphins n’ont pas de bras. S’il continue de tracer son chemin au sein de la scène psyché californienne, ce nouvel album se voit plus mélancolique et expérimental que ses précédents. Eclairé par les lumières opposées du punk rock et du psyché, Tim Presley y peint la vulnérabilité d’un coup de pinceau imprévisible.

  1. I Have to Feed Larry’s Hawk
  2. Phone
  3. Fog City
  4. I Love You
  5. Lorelei
  6. Neighborhood Light
  7. I Can See You
  8. Until You Walk
  9. I Saw Snow Today
  10. Indisposed
  11. Forever Chained
  12. Fog City (outro)
  13. Harm Reduction (A: Morning)
  14. Harm Reduction (B: Street & Inside Mind
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