Les sonorités de cet album, florilège sexy, easy, funky sous fulgurances d’orgues groovy, rappellent les sixties et les seventies ou plutôt l’image que l’on s’en fait. La revisitation post post-moderne nous permet de recréer des zones de jeu à notre guise, ne gardant du passé que les bons moments en oubliant le reste. C’est l’un des objectifs de cet épatant disque pop, avec une mention spéciale pour le Jerk d’André Hossein, père du célèbre Robert. Quelle joie de retrouver également David Whitaker, à qui l’on doit de magnifiques arrangements pour France Gall, lui qui fut samplé par The Verve puis redécouvert par Bertrand Burgalat. Le recul du temps, les routes de l’information et le progrès technologique nous permettent de ne garder que la substantifique moëlle d’un monde enchanté et réinventé. Ici tout n’est que groove, Farfisa, Hammond, Leslie, cuivres pétaradants, et guitares fuzz endiablées. Luxe, frénésie et volupté. Si par malheur votre humeur est maussade et l’isolation induite par le télétravail vous pèse : n’attendez plus ! Faites de vos appartements le lieu le plus branché de votre région. Et si vos voisins appellent la maréchaussée, pas de panique. Le groove exhalé sur ces plages sensuellement offertes emportera tout ! Même les esprits chagrins !

  1. David Whitaker – Sweet love (1967)
  2. André Hossein – Jerk 2:15 (1970)
  3. Albert Raisner – Poppin Mad (1969)
  4. Clubman/Libre esprit moteur – Clubman Round Up (1970-1971)
  5. Niebiesko-Czarni – Nocny Alarm (1967)
  6. Al Kooper – Soul Hoedown (1971)
  7. Jean Wiener – Féminin Féminin (1973)
  8. The J.J. Band – Nicky’s at the P.C. (1968)
  9. Les Bourgeois de Calais – Talking About My Girl (1966)
  10. Sweeney Todd – Funky Meat Pies 2:40 (1973)
  11. The Manzanilla Sound – Without Reason or Rhyme (1971)
  12. Mario Nascimbene – Hot Buns (1973)
Poids 0.46 kg
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