Que se passe-t-il lorsque l’on prend un groupe qui évolue dans le cadre imposant et gris acier de Chicago et qu’on l’expédie sur les plages ensoleillées du sud de la Californie pour faire un album ? Vous obtenez Blinded By Oblivion. Sur Blinded By Oblivion, Axis : Sova se sert d’un tas d’éléments musicaux entêtants pour alimenter un point de vue lyrique éclairé par des allégories sur la séparation sociale et la crise de la personnalité. Bien que ce ne soit pas nécessairement nouveau dans le monde d’Axis, l’engagement du groupe pour la mutation et l’évolution les a amenés à accueillir un batteur (humain) Josh Johannpeter au sein du groupe et à quitter Chicago pour enregistrer dans un nouvel endroit. Combinés à de nouvelles boîtes à rythmes, les rythmes que l’on retrouve sur l’album tissent quelque chose d’organique et synthétique sur chaque chanson. Cette convergence stéréo laisse de la place à la basse de Jeremy Freeze et à la guitare de Brett Sova pour puiser à la source avec un contraste et une brièveté sans précédent, fournissant une base pour que leurs voix assurées s’harmonisent glorieusement. Grâce à la production audacieuse et hi-fi de Ty Segall, qui a contribué à donner vie à la dernière vision du groupe dans ses Harmonizer Studios, Blinded By Oblivion est tantôt féroce, tantôt brillamment taillé dans le diamant. Le choc entre l’alliage industriel et la nature indélébile se ressent sur le plan sonore.

  1. People
  2. Hardcore Maps
  3. I’m a Ghost
  4. Trend Sets
  5. Plastic Pageant Show
  6. Metallic Hearts
  7. Join a Cult
  8. Persuasion
  9. Writing Blind
  10. That Dream Again
Format

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