Quatrième album, End the Summertime F(or)ever est le premier album solo en quatre ans du producteur et multi-insturmentaliste basé à Austin, Spencer Stephenson alias Botany. C’est un mood board rempli de samples de hip-hop abstrait, de psychédélisme et de disco-house, qui explore le temps, le vieillissement, les bouleversements sociétaux, l’au-delà et le monde cosmique tels qu’ils apparaissent à travers la chaleur torride et implacable du Texas. Bien que l’album ait été intitulé bien avant le tumulte de 2020, il sert de rêve prémonitoire et fiévreux de ce qui s’est passé dans les mois qui ont suivi son achèvement et sa sortie. Comme l’album Winter In America de Gil Scott-Heron et Brian Jackson en 1974, l’été de Botany n’est pas une saison de détente, mais de forces socio-politiques, environnementales et économiques apparemment sans fin qui s’exercent d’en haut, symbolisées par les températures élevées persistantes des longs étés texans. Une saison de frustrations qui ne semblent que se prolonger sous l’effet de la chaleur. End the Summertime F(or)ever demande à l’auditeur de repenser la signification d’adjectifs comme « ensoleillé » dans un monde où la température globale augmente et où les conflits ne cesseront de s’intensifier. En attendant, Botany propose un exorcisme auditif de masse pour l’angoisse, la fatigue, et la confusion actuelle.

  1. The Way
  2. Sunrelenting
  3. Blacktop Mirage
  4. Your Whole Life
  5. Quiet Down
  6. She Will Be
  7. Schoolday Morning TV
  8. Most
  9. Babylon at Last
  10. Once We Die
  11. Image of This Earth Before Our Time
  12. That’s The One (Too Bad)
  13. Aya
  14. Farthest Visible Rooftop
  15. Tele-Vangelis
  16. E.O.T.S.
Poids 0.46 kg
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