Il y a une vingtaine d’années, Carlos Giffoni s’est rapidement fait un nom en tant que guitariste et producteur noise à son arrivée à New York (via la Floride et le Venezuela). Son No Fun Festival annuel, organisé de main de maître, ainsi que son label No Fun, l’ont consolidé en tant que figure clé de la scène noise internationale. Aujourd’hui, il réapparaît en force avec Dream Walker, son premier album depuis Vain en 2018 (et seulement son deuxième depuis 2010). Inspiré par les sets de ses vieux amis Lasse Marhaug, Jim O’Rourke et Eiko Ishibashi, il a commencé à conceptualiser sa propre réponse, se tournant vers les synthétiseurs et d’autres équipements pour produire une œuvre plus fermement ancrée dans la tradition de la musique électronique européenne que tout ce qu’il a fait jusqu’à présent. Conçu pour être écouté tard dans la nuit et évoquer les limites de la conscience, Carlos s’étant rapproché le plus possible d’un état de transe lors de l’enregistrement et du mixage, chacun des onze morceaux s’imbrique l’un dans l’autre au lieu d’être des pièces distinctes et autonomes, formant deux suites de longue durée qui se déroulent comme les étapes d’un rêve. Produit par Lasse Marhaug et édité par Stephen O’Malley, Dream Walker annonce avant tout une maturation de l’artiste, et se présente comme un disque qui existe par pur désir, plutôt que par obligation ou force de l’habitude.

  1. Now Dream
  2. Saltos
  3. Ticking Clock
  4. Euphoria Part 2
  5. Euphoria Part 1
  6. Sleep Walker
  7. Episode
  8. One Breath
  9. Lost in Descanso
  10. Sunrise
  11. The Hidden Path
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