Pendant la période de transition au cours de laquelle les principaux membres de Coil (Peter “Sleazy” Christopherson et John Balance) ont réorganisé leur groupe en intégrant Drew McDowall, Coil a pris un virage radical vers l’inconnu métaphysique. Le groupe a choisi de filtrer son identité à travers le nom de guerre Black Light District, établissant un précédent pour leur exploration future des mondes de l’au-delà. Enregistré au cours de l’hiver 1995/96, Black Light District s’appuie davantage sur les recherches formelles d’avant-garde et les intérêts académiques du groupe que sur son pedigree industriel. Conceptuellement abstrait, Black Light District montre que la vieille garde de Coil ne tient pas compte des rythmes pop des albums précédents et adopte pleinement sa trajectoire électronique expérimentale. Ils abordent leur méthode de création comme quelque chose de l’au-delà, un autre royaume dans lequel les sons se brouillent et les interprètes semblent surgir de l’éther.

1. Unprepared Piano
2. Red Skeletons
3. Die Wölfe Kommen Zurück
4. Refusal Of Leave To Land
5. Stoned Circular I
6. Stoned Circular II
7. Green Water
8. Cold Dream Of An Earth Star
9. Blue Rats
10. Scratches And Dust
11. Scattered Cross
12. The Lost Rivers Of London
13. Chalice