Avec un nom comme Death Valley, on pourrait supposer que les premiers cartographes cherchaient à détourner activement les gens de ses frontières. La vallée est maintenant reconnue comme un écosystème avec sa propre beauté et ses propres merveilles, bien qu’elle ne soit pas sans danger. Ce paysage est une référence parfaite pour le flamboyant groupe de rock de L.A., Death Valley Girls, dont le mélange particulier de garage punk, de proto-métal et de musique communautaire drape un air de mystère occulte et d’énergie chauffée à blanc sur une célébration sous-jacente de la vie et de la vitalité. Leur album de 2020 Under the Spell of Joy était la distillation la plus claire de la mission du groupe – créer un son à la fois tumultueux et transcendantal, débordant de positivité même s’il navigue entre des mélodies sombres et des riffs tapageurs. Ceci étant dit, la formation s’est senti pleinement accomplie au moment où elle est montée sur scène pour la première fois. Leur premier album, Street Venom de 2014, n’a bénéficié que d’une distribution modeste sur une petite série de cassettes, mais les chansons étaient si contagieuses qu’elles continuent d’être des incontournables du set live du groupe. Pour la première fois, Street Venom reçoit son dû avec une édition deluxe réalisée par le label Suicide Squeeze Records. Death Valley Girls a commencé lorsque la chanteuse, guitariste et organiste Bonnie Bloomgarden a déménagé à Los Angeles pour décrocher de la drogue. Pensant que jouer de la musique serait une distraction positive, elle a cherché des compagnons de groupe potentiels et a finalement été présentée à Patty Schemel, la batteuse de Hole, et à son frère guitariste Larry. La bassiste Rachel Orosco a rejoint le groupe peu de temps après. Avant tout concert, Death Valley Girls a passé deux jours aux Station House Studios à Echo Park avec le producteur Mark Rains pour élaborer les neuf titres de Street Venom. Les guitares délicieusement sales et le refrain vertueux du morceau d’ouverture “No Reason” donne immédiatement le ton à l’album. Il y a une braverie indéniable dans des morceaux comme “Arrow” et “Shadow”, une allure sensuelle pour des chansons comme “Get Home” et “Paradise Blues”, et un esprit électrique vivifiant sur “Girlfriend” qui sonne plus comme le titre d’un groupe émérite ayant sillonné les routes, que comme la première sortie d’une bande de marginaux. Agrémentée de deux titres tirés du 45 tours “Electric High” / “Gettin’ Hard”, depuis longtemps épuisé, cette édition deluxe de Street Venom capture les débuts de l’un des groupes de rock underground les plus excitants et inspirants de LA, tout en renforçant la qualité du son avec un nouveau mix et un remaster. 

  1. No Reason
  2. Sanitarium Blues
  3. Arrow
  4. Get Home
  5. Shadow
  6. Gettin’ Hard
  7. Paradise Blues
  8. Run Run Rocky
  9. Red Glare
  10. Girlfriend
  11. Electric High

Poids 0.4 kg
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