Née à Osaka et basée à New York, la pianiste Erika Dohi est une artiste aux multiples facettes et aux influences musicales éclectiques. Du classique le plus traditionnel à l’improvisation audacieuse, c’est une interprète dynamique dont le style intemporel et la technique singulière la distinguent au sein des cercles avant-gardistes new-yorkais contemporains. I, Castorpollux, son premier album solo, est une profonde excavation personnelle dans un paysage de compositions sauvages et hors genres. C’est une convergence virtuose mais émotionnellement généreuse qui réunit la technicité et la spiritualité. Le thème central de l’album est la dualité intérieure, et les perceptions variables du temps auxquelles Erika a dû faire face à des moments formateurs de sa vie. Une grande partie de l’album a été écrite alors qu’elle vivait au Texas. A cette époque, la scission entre ses origines asiatiques et l’identité américaine impliquait un gros travail sur elle-même pour réconcilier son image d’elle-même, et celle qu’elle renvoyait dans un contexte social fortement conservateur. Il n’est pas étonnant que les Dioscures que sont Castor et Pollux dans la mythologie grecque et romaine, résonnent si profondément en elle. Avec un piano et des claviers discrets en son centre, I, Castorpollux est autant une nostalgie brumeuse qu’une bande sonore de science-fiction, ou une expérimentation électro-acoustique. Le projet comprend les contributions de Channy Leaneagh (Polica), Andy Akiho, Immanuel Wilkins et est produit par William Brittelle.

    FACE A

  1. Two Moons (Osaka 1995)
  2. Replicant
  3. Porcelain Hands
  4. Doesn’t Want/ Doesn’t Stop (feat. Channy Leaneagh)
  5. Particle Of
  6. 陽の光 (Hi no Hikari)
  7. FACE B

  8. Still/ On Hold (feat. Ambrose Akinmusire, Immanuel Wilkins)
  9. Polaroid (feat. Channy Leaneagh)
  10. Tower of the Sun
  11. Expo 70’ (feat. William Brittelle)
  12. PoE (feat. Andy Akiho, Immanuel Wilkins)
  13. Water Drop (Mizu no Shizuku)
  14. Dioscuri

Format

,