En l’espace de cinq albums avec GUM, sans parler des neuf réalisés en tant que co-leader des cosmonautes psychédélique de Pond, le multi-instrumentiste et producteur Jay Watson (également membre de Tame Impala pour les tournées) nous a offert certaines des explorations les plus imaginatives sur le plan sonore de la dernière décennie. Sur Saturnia, cependant, ces visions ont fusionné pour livrer son travail le plus riche, mais aussi le plus cohérent de sa carrière à ce jour. L’un des aspects les plus agréables de l’écoute d’un nouvel album de GUM est la capacité de Jay Watson à réaliser d’alléchants “what-ifs” musicaux. Ne serait-ce pas génial si Stevie Wonder avait enregistré un morceau de hair metal, ou si Barry White avait composé un album de Pink Floyd ? Lorsque vous avez la capacité de fusionner n’importe quelle combinaison de sons et d’ambiances qui vous viennent à l’esprit, il est tentant de mettre tout ce que vous pouvez dans chaque seconde de bande mais cette fois, la leçon pour Jay était de se rendre compte que parfois vous devez éliminer une bonne idée au profit de la chanson. Ici, la colle qui assure l’unité du projet est une base de sons organiques. En ouverture, “Race to the Air” fournit le lever de rideau parfait. S’élevant comme un gigantesque vaisseau interplanétaire, il offre une vue étincelante de disco cosmique faite de grooves robotiques et de cordes frémissante, tandis que “Would It Pain You to See?”, peut-être l’une des chansons les plus surprenantes de l’album, est un élan élégant et scintillant de R&B sensuel. En effet, l’une des choses les plus gratifiantes à propos de Saturnia est la façon dont les chansons pivotent et changent de manière inattendue tout au long, commençant comme une chose avant de se lancer dans une stratosphère complètement différente.

Poids 0.4 kg
Format