DJ réputée, Josey Rebelle a reçu nombreux prix et distinctions, mais comme avec tous les grands artistes, sa réussite ne peut se mesurer de façon quantitative. Après que son mix BBC de 2019 ait été élu meilleur mix BBC de l’année, elle livre avec Josey In Space son tout premier mix officiel. Tout comme son style, qui ne peut se définir en quelques mots, ce mix est un mélange d’éléments classiques et actuels avec une sélection de sons inédits et mystérieux qui élèvent l’exercice du mix de l’éphémère vers l’éternité. Avec ses sets joués à la radio et dans les clubs, Josey nous encourage à écouter attentivement les histoires, à ressentir les changements de style, de son, de vitesse, de mixage. Entretenir une relation de réciprocité entre radio et le deejaying en club fait partie intégrante du travail de Josey. Après avoir rejoint la radio Rinse FM en 2011, avec une plage horaire de 3h à 5h du matin tous les jeudis, Josey a maintenant son émission hebdomadaire du dimanche, très appréciée, qui nous propulse dans son univers en deux heures, offrant une sélection parmi un large éventail : house, techno, breaks, jazz, soul et autres musiques électroniques, ainsi que les voix d’artistes émergents et leurs communautés. En manifestant son engagement permanent pour une écoute compulsive et en incitant tout le monde à le faire, Josey perpétue une tradition remontant à l’âge d’or des radios pirates de Londres. Josey in Space reflète une grande finesse et diversité. C’est le dub de DJ Marcelle qui ouvre la danse. Aux côtés des grands innovateurs que sont Titonton Duvante, Nubian Mindz, Hieroglyphic Being, Uschi Classen et Robert Owens, on trouve de nouveaux noms venus des clubs comme rRoxymore, AFRODEUTSCHE et Molinaro. “Dream So Loud”, éloge poétique afro-futuriste de Tenesha The Wordsmith, fait penser au départ à un mantra thérapeutique pour ensuite mettre en évidence une résilience imaginaire intégrant clairement l’histoire noire de la dance music. Se frayant un chemin à travers cette histoire, Josey in Space rend hommage à l’histoire de la house et de la techno américaines, ainsi qu’aux breaks, à la basse soul britannique et bien plus, comme dans “Glitch Bitch” de Loraine James ou “Praises” de Lex Amor.