Au début des années 1990, une équipe de linguistes, ingénieurs, anthropologues et archéologues a été chargée de concevoir un type de communication capable de transcender le temps. Le résultat a été la conception de champs de pieux (“spike fields”), une étrange construction d’épines de granit jaillissant de la terre pour alerter ses visiteurs sur l’inhabitabilité mortelle des sites d’élimination des déchets nucléaires. Pour Maria BC, cet état de concentration temporelle façonne les errances de leur deuxième album Spike Field. Comment se connecter à l’ombre altérée de notre expérience, tout en envisageant le futur à quelques pas devant nous ? Alors que leur premier album Hyaline (2022, Father/Daughter) explorait le deuil et l’anxiété à travers une série de récits de personnages, Spike Field reconnaît que le passé continuera à se tapir sous la surface jusqu’à ce que nous décidions de percer le sol. Maria BC assemble des paysages sonores juxtaposés et des voix oscillantes pour représenter le fil de la mauvaise communication, ou l’échec des mots, qui se tisse tout au long de l’album, le transformant en une langue sonore distincte et en constante évolution. Pour les fans de Grouper, Big Thief, Marissa Nadler, Cat Power, Juliana Barwick, Mount Eerie, Espers, Diane Cluck, Six Organs, Steven R Smith, Linda Perhacs.

  1. Amber
  2. Watcher
  3. [ A backlit door ]
  4. Haruspex
  5. Return to sender
  6. Tire iron
  7. Daydrinker
  8. Tied (ft. Issei Herr)
  9. Still
  10. Lacuna
  11. Mercury
  12. Spike field
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