Nous avons chacun notre propre idée de ce que signifie vivre une période remplie de terreur perpétuelle, d’un monde qui brûle lentement et d’une obscurité écrasante. Dans le cas de Portrayal of Guilt, leur tortueuse vie après la mort s’accompagne de chagrin, de perte, de masochisme, de souffrance et de douleur. Sur Christfucker, leur troisième album et le deuxième en 2021, Portrayal of Guilt plonge la tête la première dans des profondeurs insondables, créant une œuvre d’art puissamment troublante. Pour le guitariste et chanteur Matt King, ce disque s’apparentait en partie à la composition d’une bande originale de film d’horreur. Le groupe voulait créer une atmosphère d’anxiété et de peur. L’intégralité de Christfucker se déroule sur des paysages sonores implacables, nihilistes et hurlants, créés par Matt King, le batteur James Beveridge et le bassiste Alex Stanfield. Chaque morceau raconte une histoire dans un cadre des plus sombres que l’auditeur peut librement interpréter et explorer. Commençant par l’inquiétant « The Sixth Circle », où l’on entend King hurler sur des motifs de guitare hypnotiques et un rythme sourd, le groupe finit par s’animer d’une explosion tyrannique, vous plongeant davantage dans sa puissance oppressante. Sur « Bed of Ash », le groupe sonde de nouvelles profondeurs tout en explorant les grincements mécaniques d’une section rythmique industrielle. Sur « …where the suffering never ends », des instruments agités et macabres servent de toile de fond à une histoire narrant une mort brutale. Enregistré aux studios Strange Weather et Circular Ruin à Brooklyn avec Ben Greenberg, Christfucker compte sur la participation vocale de Jenna Rose du groupe new-yorkais de darkwave Anatomy (sur « Sadist ») et du chanteur Jeremy Bolm de Touché Amoré (sur « Fall From Grace »).

  1. Intro to CHRISTFUCKER
  2. The Sixth Circle
  3. Sadist
  4. Fall From Grace
  5. Dirge
  6.  Bed of Ash
  7. The Crucifixion
  8. Master/Slave
  9. …where the suffering never ends
  10. Possession

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