Nous sommes en 2023, et même le début du siècle semble bien loin, mais curieusement, la philosophie du groupe de rock à guitares Purling Hiss semble toujours plus intemporelle, même si le temps s’accélère. Drag On Girard, le premier album de Purling Hiss en six ans, navigue à travers ces états d’esprit et ces lieux dans le temps. Comme auparavant, mais avec de nouvelles tournures, Mike Polizze et sa bande se sont lâchés dans le chaos et le bruit qu’implique leur nom, appliquant des éclaboussures haut de gamme et des basses lentes à huit titres, allant des joyaux pop étincelants à des jams épiques. Le prototype Polizze-on-Polizze de Purling Hiss – des couches de guitares rugissantes, dévoreuses d’espace, drapées sur le bruit sourd du freedom rock, le tout se pressant à travers le spectre dans une course folle pour être entendu – a été établi à l’époque de leurs albums Hissteria et Public Service Announcement au début des années 2010. L’une des qualités uniques de Drag On Girard est l’arrangement spécifique des guitares lead et rythmiques, qui émettent le formidable rugissement attendu tout en donnant au groupe un certain type de jeu. Le style à deux guitares déclenche également des impulsions power-pop dans les morceaux, avec des harmonies vocales chantantes qui évoquent la magie collective du classic rock et brûlent les morceaux un par un. Une fois cette ambiance établie, la deuxième face s’étire avec le flux en fusion de Purling Hiss dans sa forme la plus épique.
- Yer All In My Dreams
- Something In My Basement
- Baby
- Out The Door
- When The End Is Over
- Stay With Us
- Drag On Girard
- Shining Gilded Boulevard
