La fin de l’année marque le début des fêtes et des rétrospectives. L’occasion pour nous, de regarder dans le rétroviseur et de vous présenter 10 albums que nous avons adorés en 2023. Une liste non exhaustive qui vous permettra néanmoins de briller en société, de faire plaisir et de vous faire plaisir !
Leur cinquième album en autant d’années, Aşk marque le retour du son folk-rock anatolien des années 70 qui caractérisait les deux premiers albums d’Altin Gün. Le disque dégage une énergie contagieuse que l’on retrouve dans les célèbres concerts du groupe, et qui met en valeur leur palette sonore, faite de groove pop psychédélique turc, de disco sci fi et d’acid folk rêveur.
2. BILL CALLAHAN – YTI⅃AƎЯ (Drag City)
Du splendide au perturbant, l’explorateur intrépide Bill Callahan se fraye un chemin à travers toutes sortes de territoires, opposant le rêve et la réalité. YTI⅃AƎЯ est un superbe disque folk et contemplatif aux grooves profondément soul.
3. HOWLIN’ JAWS – HALF ASLEEP HALF AWAKE (Bellevue Music)
Deux ans après leur premier album, les Howlin’ Jaws retournent chez le génial ingénieur anglais Liam Watson avec l’envie d’expérimenter davantage. Le résultat est Half Asleep Half Awake, un condensé de tubes kaléidoscopiques puissants, hallucinogène, frénétique et captivant.
4. KEVIN MORBY – MORE PHOTOGRAPHS (A CONTINUUM) (Dead Oceans)
Kevin Morby revient avec neuf chansons luxuriantes composées de trois titres réimaginés et de six nouveaux morceaux. More Photographs (A Continuum) est à la fois la préquelle et la suite d’un disque déjà riche et généreux de l’un de nos auteurs- compositeurs modernes les plus lumineux.
5. KOMODRAG & THE MOUNODOR – GREEN FIELDS OF ARMORICA (Dionysiac Records)
Les 7 chevelus bretons de Komodrag & The Mounodor nous offrent une virée efficace et percutante entre heavy psych, rock classique et rock progressif. Un album débordant d’énergie à mi-chemin Deep Purple, Creedence Clearwater Revival, Jefferson Airplane et Grand Funk Railroad.
6. MEIKO KAJI – HAJIKI UTA – Wewantsounds
Réédition du 1er album de l’icône de la culture populaire japonaise, célèbre pour ses films du début des 70’s (Lady Snowblood, les séries Female Prisoner Scorpion et Stray Cat Rock) qui ont inspiré Tarantino. Meiko Kaji nous offre un album mélangeant kayokyoku (pop japonaise), acid folk, musique traditionnelle enka et orchestrations sophistiquées.
7. MELENAS – AHORA – Trouble in mind Records
Ahora est le 3ème album du groupe garage jangle espagnole Melenas. Pulsations analogiques, harmonies vocales abondantes, séquenceurs, arpégiateurs et rythmes hypnotiques, … Tous les ingrédients sont réunis pour un album au son synthétique vintage et aux chansons éblouissantes.
8. MORT GARSON – JOURNEY TO THE MOON AND BEYOND – Sacred Bones Records
Journey to the Moon and Beyond est un voyage doux, contemplatif, fantastique et inouï à travers le patrimoine musical du maître Mort Garson. On y trouve notamment la bande originale du film de blaxploitation Black Eye (1974), ainsi que la mise en musique de la vie des animaux sauvages, Zoos of the World (1970), pour National Geographic. Le point d’orgue de cette collection étant la musique de la transmission télévisée de l’alunissage de l’équipage d’Apollo 11 en 1969.
9. V/A – IF THERE’S HELL BELOW – Numero Group
Suite spirituelle de la mixtape de black rock Chains and Black Exhaust de Dante Carfanga, cette compilation de 13 titres exhume les talents oubliés de l’underground afro américain des années 1970. Avec ses guitares fuzzées, ses pédales wah-wah et ses grooves lysergiques, If There’s Hell Below imagine un monde où Hendrix a survécu et où Funkadelic n’est jamais sorti de son garage.
10. VIKTOR VAUGHN – VAUDEVILLE VILLAIN – Rhymesayers Entertainment
Cette année Rhymesayers signe la réédition du cultissime Vaudeville Vilain. 2003, Mf Doom présente l’un de ses nombreux alter ego, Viktor Vaughn. Une véritable réincarnation en un personnage plus jeune, plus affamé et plus effronté. Il rappe sur des rythmes new-school entre l’électro et hip-hop, tous offerts par les producteurs Sound-Ink, King Honey, Heat Sensor et Max Bill (à l’exception d’un morceau de RJD2). Une écoute dont on ne sort pas indemne.