Wait ‘Til I Get Over, à paraître le 05 mai prochain, est le premier album de Durand Jones sans The Indications. Une œuvre sensible, personnelle et porteuse d’espoir, d’un gamin du sud rural des Etats-Unis devenu l’une des voix les plus puissantes de la soul de notre temps. A cette occasion, MODULOR RECORDS vous propose une édition vinyle bleu et or, limitée et exclusive, disponible sur la boutique.
Élevé en Louisiane au bord du Mississippi, la vie musicale de Jones commence dès son plus jeune âge. Il se met à chanter avec la chorale de son église et se fait remarquer. Décelant un véritable don chez Durand, sa grand-mère lui offre un saxophone alto qui sonne le départ d’une grande aventure. En 2012, après avoir obtenu une licence à l’université de Southeastern Louisiana, Jones se rend à Bloomington à l’école de musique Jacobs de l’université de l’Indiana, pour y suivre un programme de troisième cycle en saxophone classique.
Là, il croise la route de Aaron Frazer (batterie/chant), Blake Rhein (guitare), Kyle Houpt (basse) et Justin Hubler (clavier) qui forment à l’époque le quatuor Charlie Patton’s War. Les 5 hommes se lient d’amitié, partagent leur amour de la Soul, du Blues vintage, des 45T et deviennent Durand Jones & the Indications.
Le groupe commence à se produire dans des soirées en dehors du campus et voit sa popularité grandir. Ils commencent à composer et enregistrer des morceaux originaux dans le sous-sol de Frazer. A l’aide d’un système d’enregistrement quatre pistes Tascam et d’un micro de karaoké pour les voix principales, ils écrivent ce qui sera leur premier album entre l’automne 2012 et 2014.
En 2015, certains de leurs premiers enregistrements parviennent à Terry Cole, dirigeant d’un label de l’Ohio, Colemine Records. Avec Cole, ils sortent leur premier single Smile puis leur premier album éponyme Durand Jones & The Indications (2016) enregistré de manière artisanale donc, pour seulement 452,11 $ (coût de la bière bue pendant les sessions inclus). Les 5 garçons se retrouvent propulsés sur la scène professionnelle, jouent un concert unique à Bloomington en avril 2016 avant de poursuivre des carrières séparées.
L’histoire aurait pu se terminer là, mais avec le bouche à oreille et le soutien des disquaires indépendants, l’album devient un véritable succès underground. Pour l’anecdote, la communauté Chicano Lowrider, connue pour son amour des “oldies”, a été la première à soutenir The Indications et à faire circuler leur musique. En hommage, le groupe sortira la face B “Cruisin’ to the Park” (2019), le clip vidéo (2021) et une version en espagnol “Cruisin’ to the Parque“, avec leur ancien compagnon de tournée Y La Bamba.
Le groupe se reforme, tourne tout au long de l’année 2017, principalement dans le Midwest et le Sud, et conquiert de nouveaux fans grâce à ses prestations scéniques endiablées. Les choses s’accélèrent en 2018 quand le label Dead Oceans conclut un accord avec Colemine pour rééditer le premier album agrémenté de plusieurs morceaux live. La notoriété de Durand Jones & the Indications se renforce et trouve un souffle nouveau. Deux nouveaux albums voient le jour : American Love Call (2019), Retro-Soul et Rhythm and Blues 60’s, devenu un classique du genre et Private Space (2021), une œuvre plus Disco, plus Funk, ancrée dans les 70’s.
Dans cette première virée en solo, Durand Jones a choisi de raconter l’histoire de sa vie. Ses textes prennent racines dans la ville de son enfance, Hillaryville (Louisiane) où il se livre sur la communauté afro-américaine, sa famille, ses valeurs, sa foi, son homosexualité et fait entendre son chant, vulnérable, authentique, brut et viscéral.
Wait ‘Til I Get Over est une fusion parfaite et moderne de Rock and Roll du sud, de Rhythm and Blues delta et de gospel vibrant. Le résultat est un album bouleversant et remuant qui ravira les fans de Alabama Shakes, Gary Clark.Jr, Nick Waterhouse, Eli “Paperboy” Reed et Nathaniel Rateliff.