Brian J. Gitkin revient chez Wonderwheel Recordings avec Golden Age, un album de dix chansons qui présente la dernière évolution d’un son porté par les guitares. Explorant les étendues infinies de la cumbia, de la musique nord-africaine et du Moyen-Orient, le guitariste a davantage apporté sa propre personnalité à ces traditions, créant une interaction vivante entre des modes et des rythmes lointains et son propre son imprégné de la culture de la Nouvelle-Orléans. Bien que Brian J soit un vocaliste et un musicien accompli (Cedric Burnside, Corey Henry, Pimps Of Joytime, etc.), le projet Gitkin a toujours été un espace pour plonger dans des ambiances et des mélodies instrumentales sans paroles, et cette nouvelle création a porté ce son local, mais d’une grande portée, à son niveau le plus élevé. Golden Age est indéniablement un produit de la Nouvelle-Orléans. Chacune des dix compositions dégage une atmosphère marécageuse et subtropicale, c’est certain. Mais il y a aussi une dynamique rythmique et percussive caractéristique de la meilleure musique de la Nouvelle-Orléans, qu’il s’agisse du funk des Meters ou des vibes hoodoo de Dr John, qui trouvent tous deux un faible écho dans la musique de Gitkin.