Le premier album de Rindert Lammers est une exploration sincère de la gratitude, mêlant récits personnels et images cinématographiques dans un style de jazz ambient serein et plein d’âme. Inspiré par le cinéma japonais et l’authenticité brute des commentaires sur YouTube, l’album capture une atmosphère d’introspection et d’appréciation. Le titre “Thank You, Kirin Kiki”, qui s’inspire d’une scène marquante du film Shoplifters, est au cœur de l’album. Bien que le thème du Japon et de Tokyo soit présent tout au long des morceaux, Lammers ne considère pas l’album comme un hommage au Japon ou à Tokyo en particulier – il ne s’y est jamais rendu et admet ne connaître que des fragments de la culture. Pourtant, il est attiré par la musique environnementale japonaise et est un lecteur assidu de Murakami, pour qui le Japon est une puissante source d’inspiration visuelle. D’une certaine manière, l’album est aussi son « remerciement » à l’art magnifique que le Japon a partagé avec le mo